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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 17:11

Un peu de soleil et pas envie de rentrer dans l'Est sans m'être arrété à PROVINS (77).... ville inscrite au patrimoine mondial de l'humanité depuis 2001. La vue, depuis la RN 19, est plutôt sympa.... un grand rempart en pièrres claires entoure la ville haute. Le balisage me mène directement au parking situé à côté de l'office du tourisme. J'y abandonne la voiture pour continuer à pied dans l'enceinte médiévale (l'accès est gratuit). 

Provins est à l'origine un castrum romain, qui à l'avènement du moyen-age va devenir la troisième ville de France. Les princes de Champagne vont la fortifier, et y développer le commerce. 

Les remparts de Provins (77)

L'accès à la cité se fait par la porte St Jean. L'endroit n'est malheureusemant pas adapté aux piétons, car les voitures l'empruntent également et il n'y a pas de trottoir ou d'aménagement  dédié. Poursuivant ma promenade j'arrive doucement vers la grange aux dimes (acceuille une expo de mannequin en cire), puis vers la Tour César. 

Donjon de Provins (77)

Les constructions de la ville sont interressantes, mais en rapport à d'autres villes médiévales (Carcassonne, Riquewihr), Provins manque d'aménagements pour les piétons. D'autre part, bien que la cité bénéficie d'une tradition fromagère ancienne, il ne m'a pas été possible de trouver une fromagerie...

 

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 13:04

  

   Construit en 1670 par Louis Le Vau, le Trianon de Porcelaine sera habillé de faïences bleues et blanches "à la chinoise". Il comprendra un pavillon principal et quatre pavillons secondaires.

   Hardouin-Mansart sera chargé de la construction du Trianon de marbre en 1687, à l'emplacement des anciens bâtiments qui seront détruits. Il dessinera un "petit palais de marbre et de porphyre avec des jardins délicieux" en respectant les indications de Louis XIV très impliqué dans le projet. Ce dernier sera à l'origine de la loggia réunissant les bâtiments du Nord et du Midi, ouverte sur le jardin par une colonnade, abusivement qualifiée de péristyle par le souverain.

   Conçu comme un hôtel à la française, entre cour et jardin, ce petit palais d'un seul niveau est très influencé par l'architecture italienne. Le toit plat est dissimulé par une balustrade autrefois agrémentée de figures allongées, de groupes d'enfants et de vases. Les façades, en pierre blonde sculptée sont ornées de pilastres de marbre du Languedoc.

   L'entrée de la cour comprend un "saut de loup" et une grille assez basse pour dégager la perspective. L'aile latérale gauche est bordée par la cour des Offices et celle de droite, plus importante pour protéger du froid les fleurs du parterre haut, le Jardin du Roi. L'aile du nord est prolongée, en retour d'équerre, par le Trianon-sous-Bois réservé au chef de l'Etat depuis Charles de Gaulle. Louis XIV y logera sa belle-soeur, la princesse Palatine, son gendre, le duc de Chartres, sa fille, la duchesse de Bourbon. Louis-Philippe l'attribuera à son fils cadet et le tsar Pierre le Grand y logera en 1717.

   Le palais, occupé par Napoléon entre 1805 et 1815 qui le remeublera, sera ensuite désaffecté. De Gaulle prendra l'initiative, en 1963 de le remettre en état afin d'y héberger les hôtes de la République. Les glaces, les parquets seront soigneusement restaurés, les soieries, les rideaux, les tapis ont été retissés à l'ancienne. Les peintures, dispersées en 1791, seront replacées. Les appartements, qui ont conservé leur décor de l'époque de Louis XIV, renferment aujourd'hui le mobilier mis en place à l'époque de Napoléon Ier.


 

 

  

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19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 09:40

     En 1622, le roi Louis XIII fit l'acquisition d'une parcelle de forêt à Versailles pour ses chasses privées. Plus tard, en 1624 il acheta de nouvelles terres et chargea son architecte Philibert Le Roy de lui construire au sommet d'une colline un pavillon de chasse qui devint son rendez-vous de chasse favori. 

    

     C'est seulement vingt ans plus tard, en 1661 , quand Louis XIV commença son règne personnel, que le jeune roi s'intéressa à Versailles. L'idée de s'éloigner de Paris, où il avait vécu enfant l'insurrection de la Fronde, ne l'avait jamais quitté. Louis XIV chargea son architecte Le Vau et son architecte paysagiste Le Notre de transformer et d'agrandir le château de son père, ainsi que le parc, de manière à pouvoir y recevoir la Cour. En 1678, le roi décida d'établir définitivement la Cour et le gouvernement à Versailles, ce qui fut fait le 6 mai1682. Très vite, la petite maison de campagne se transforma en un prestigieux château et l'on aménagea un grand parc arboré tout autour. Il devint le symbole de l'absolutisme. Les fêtes à Versailles qui étaient tellement extravagantes montrèrent sa puissance aussi. La Galeries des Glaces est achevée en 1684.

     

     Au même moment, une nouvelle ville sortait du sol, résultat d'un astucieux décret du roi datant du 22 mai 1671, par lequel le roi autorisait quiconque à acquérir gratuitement une parcelle de terrain dans la nouvelle ville. Cette acquisition était soumise à eux conditions :

 1- une taxe symbolique de 5 sols par arpent de terre à payer annuellement 

 2- une maison devait être construite sur la parcelle en respectant les plans et modèles établis par le « surintendant des bâtiments du Roi ». Ces plans prévoyaient une ville construite symétriquement par rapport à l?avenue de Paris (qui commence devant l'entrée du château). Les toits de ces bâtiments ne devaient pas dépasser le niveau de la cour de marbre, située à l'entrée du château (lequel est bâti sur une colline dominant la ville), de manière à ne pas obstruer la perspective depuis les fenêtres du château.

    

     Le vieux village et l'église Saint-Julien furent détruits pour laisser la place à des constructions destinées à accueillir les Grands Communs (services administratifs gérant l?intendance du château). De part et d'autre de l'avenue de Paris ont été construits les quartiers Notre-Dame et Saint-Louis, avec églises, marchés, hôtels particuliers, etc, le tout étant bâti dans un style très homogène imposé par le « surintendant des "bâtiments du Roi". Versailles est resté un chantier pendant de nombreuses années.

    

     L'approvisionnement en eau de la ville et du château est vite devenu problématique dans un site dépourvu de cours d'eau digne de ce nom. En 1687, la machine de Marly entre en service et permet d'apporter de l'eau à la ville.

    

     Peu à peu vinrent à Versailles tous ceux qui souhaitaient vivre près du pouvoir politique ou qui en avaient l'obligation. A la mort du roi Soleil en 1715, le village de Versailles était devenu une ville de 30 000 habitants environ.

     En terme de balade, le parc du chateau s'étend sur plusieurs kilomètres, ou l'on peut faire le tour de la pièce d'eau par une piste cyclable. L'accès aux jardins du château est quant à lui payant... dommage je trouve..

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 18:41

Toujours dans le 78... je poursuis...

    

     En Grand Conseil, en 1684, Louis XIV décide la fondation "d'une maison et communauté où un nombre considérable de jeunes filles, issues de familles nobles et particulièrement des pères morts dans le service (…) soient entretenues gratuitement (…) et reçoivent toutes les instructions qui peuvent convenir à leur naissance et à leur sexe". Le 20 Janvier 1689, le Roi assiste à la première de Esther de Racine, pièce écrite spécialement pour être interprètée par les demoiselles de Saint Cyr. A la mort du Roi, Madame de Maintenon se retire définitivement à Saint Cyr. Elle est aujourd'hui enterrée dans la chapelle et on raconte que son fantôme se promène encore dans les couloirs....

     Comme tous les établissements religieux,en 1792, après la Révolution,  la Maison Royale de Saint Louis est supprimée par l'Assemblée Législative le 16 Août. Le 1er Octobre, elle est transformée en hopital militaire appelé, ainsi que la commune, "Val Libre".

    

   Le Premier Consul Bonaparte, en 1800,  redonne à Saint Cyr sa vocation d'origine y en établissant une division du Prytanée Français. Il s'agit d'y instruire et élever gratuitement les fils de militaires morts sur le champ de bataille. Les élèves y préparent l'admission à l'Ecole Spéciale Impériale Militaire de Fontainebleau.

     Durant la deuxième guerre mondiale,la ville est occupée par la Wehrmacht et les bâtiments de l'Ecole abritent une garnison Allemande.

     Le Collège Militaire de Saint Cyr réouvre ses portes en 1966. Les classes de la 6ème à la 3ème seront supprimées de 1981 à 1984 et l'établissement prendra alors le nom de Lycée Militaire de Saint Cyr.

     De nos jours, Le Lycée Militaire poursuit sa mission d'éducation de jeunes gens et de jeunes filles..

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 20:32

     Ce coup ci je roule en 78, histoire de changer un peu des terrains Alsacien et de découvrir d'autres monuments un peu cachés... Le pays est un super endroit pour mes activités décidément.

     Dominant la ville de Chevreuse (78), sur le rebord du plateau, le château de la Madeleine est construit au milieu du XIe siècle. Longtemps occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, il représente un enjeu disputé au cours du Moyen-Age. Au XVIe siècle, la baronnie de Chevreuse est érigée en duché par François Ier pour sa favorite Anne de Pisseleu. Désirant agrandir le parc de Versailles, Louis XIV acquiert le château, qu’il cède par la suite aux Dames de Saint-Cyr. A la Révolution, le domaine, déjà en ruines, est vendu comme Bien National.

 

     Propriété du département des Yvelines depuis 1981, le château accueille à partir de 1989 la Maison du Parc naturel régional, installée dans des bâtiments à l’architecture novatrice. Des fouilles archéologiques ont mis à jour des objets domestiques remarquables.


 

 

 

 

     Le château se compose d’un donjon rectangulaire épaulé par de puissants contreforts construits au XVe siècle, lors de son remaniement. Des tours rondes sont réparties sur l’enceinte, comme la tour des Gardes, à gauche du châtelet d’entrée. A l’intérieur, trois salles présentent de belles voûtes, aux nervures rayonnantes à partir d’un pilier central. Surplombant l’enceinte, un chemin de ronde est aménagé entre deux tours carrées et dévoile une vue privilégiée sur Chevreuse et la vallée de l’Yvette. Seuls ce chemin de ronde et la Maison du Parc se visitent.


 

 

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 20:14

      Le château situé à l'emplacement du château de Breteuil s'appelait à l'origine Bévilliers ou sans doute parce qu'en ce lieu s'élevaient, à l'époque gallo-romaine, deux villas (bis villae) La seigneurie est mentionnée pour la première fois en 1142, et la première référence à un manoir remonte à 1560.

    

 

     Le château ainsi construit comporte une cour carrée, entièrement enserrée de murs ou de constructions et bordée de fossés en eau. Sur l'avant, deux pavillons d'angle (qui existent toujours mais ont été surélevés) et un corps de passage central commandé par un petit pont-levis ; en fond de cour, sur toute la largueur, un grand bâtiment dont le corps central a été conservé sans beaucoup de modifications. Les bâtiments sont à structure en brique et  remplissage sous enduit.

 

    

     A partir de1967 , le château est restauré par Monsieur Le Tonnelier de Breteuil et sa femme, née Séverine Decazes de Glücksbierg et ouvert à la visite du public.

 

   Une grande partie des parcours VTT de Chevreuse(78) passent tout à côté, on ne peut le louper.

 

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