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13 décembre 2006 3 13 /12 /décembre /2006 07:00

     Les arbres sont une source d'énergie subtile, d'illumination ou même de guérison.
     Ils sont un symbole ancestral de Beauté et de Liberté.
     De nombreuses traditions conseillent de parler aux arbres, de les toucher ou de méditer sous leur ombrage.
     C'est le cas chez les Celtes(magie druidique), et un ensemble d’autres civilisations

 

sceau.jpg (11653 bytes)Le chêne

Symbolique:   

Source inépuisable de force et de générosité. Symbole de majesté et attirant la foudre, c'est l'arbre sacré de la plupart des traditions.
Pour les Grecs et les Celtes, le chêne représentait la force invincible et la longévité.
-Force généreuse et solidité.
-Communication entre le ciel et la Terre

 

 

Légende: Abraham reçut les révélations de Yahvé auprés d'un chêne.
C'est sous un chêne encore que Saint Louis, dans la forêt de Vincennes écoutait les doléances de ses sujets et rendait justice. L'arbre lui communiquait sa sagesse.
Jeanne d'Arc, pendant sa jeunesse, écoutait les voix célestes qui se faisait entendre dans le chêne des fées qui trônait au centre du village de Domrémy.
Emblème de l'hospitalité pour les Celtes qui l'adoraient tels les Grecs comme le temple vivant où demeuraient les nymphes. C'est pourquoi les bûcherons devaient être prudent lorsqu'ils coupaient un chêne. Le chêne était l'un des sept arbres sacré du bosquet des druides.

 

 

 

 

Vertus médicinales: Usages médicinaux nombreux: Ecorce astringente,hémostatique et antiseptique. Le chêne est reconnu pour ces vertus permettant de lutter contre les angines, durillons, hémorroïdes, plaies de toutes sortes, engelures, diarrhées, énurésie, leucorrhée, problème du tube digestif et tuberculose.
Les glands étaient utilisés jadis en nourriture dans les temps de la disette.

Au pied du chêne de Wotan à THANN (68)
Au pied du chêne de Wotan à THANN (68)
Au pied du chêne de Wotan à THANN (68)

Au pied du chêne de Wotan à THANN (68)

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 21:49

Vous allez tout savoir quant à la préparation de mes balades...     

     Tout d'abord, et oui, tout dépend du temps dont je dispose et de la météo, naturellement, ensuite cela dépend si ma copine m'accompagne ou non, rassurez vous, elle vient très souvent...

     J'étudie longement les cartes IGN de ma région ou de la région que je vais observer, et oui, il s'agit de ne pas se perdre, et de pouvoir profiter un maximum de la nature, bref, de prendre un grand bol d'air, après une semaine de travail fatiguante.. Une fois l'itinéraire et la distance déterminée, je croise ce parcours avec différents guides historiques locaux, afin d'avoir une meilleure connaissance quant à l'endroit où je vais. Ca me permet de ne pas aborder les lieux en novice. J'emmène systématiquement un guide papier...

    

     Après, je me prépare un sac avec tout un tas de choses: de l'eau, des protections de pluie, un casse croute, une carte, une boussole? mon appareil photo (toutes les photos du blog sont des originaux) et mon téléphone portable (ça peut aider...), si j'y vais en vélo, je prend en plus un petit nécessaire de réparation.. En ce moment, je prend régulièrement une lampe de poche... la nuit tombe tôt...

     La préparation du matériel est primordiale: Il y a un mois environ, je me suis fais surprendre par la tombée de la nuit et une forte averse, résultat, tout trempé et obligé de retrouver mon chemin avec la lueur de la lune... bof bof quand même..

     Et en cours de balade, je vérifie que je sois bien sur le bon chemin, sinon, bonjour la galère.... Par chance, le Club Vosgien entretien bien le balisage, merci à eux...

     Il organise par ailleurs tout les week-end des randonnées, et j'y participe de temps à autres... ça m'évite des préparations d'itinéraire et me permet en plus de rencontrer du monde.

     Il me faut ajouter également que ma profession me permet de découvrir pleins d'endroits différents...

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 06:00

     En prenant le joli chemin qui mène du Haut Koenigsburg (67) au Taennchel (voir article), on arrive en 10 min au petit Koenigsbourg...très caché derrière les arbres, les roches grises et les escarpement couverts de neige. Ce petit château, qui essouffle sous les coulées de neige, et les racines, s'écroule lentement mais sûrement. Il n'est indiqué d'aucun panneau, de sorte que peu de touristes le connaissent, et pourtant il mérite l'honneur d'une visite, que le charme de la solitude et de la nature échevelée ne fait jamais regretter....

    

     La première fois que je me suis rendu dans ce petit repaire, je n'ai trouvé aucun sentier, il m'a fallu le surprendre en enjambant moult ronces et rochers... La profonde tranchée franchie, j'ai péniblement escaladé les décombres de l'entrée, et me suis retrouvé entouré de murs assez élevés... Tout menace de s'effondrer, mais il y a là une combinaison adroite de rocs et de murs, une porte d'entrée, des baies profondes munies de banquettes, des fenêtres à ogives...Un chemin de ronde, que la feuillée et le bois mort encombre toute l'année, enlace la pauvre demeure, asile des hiboux et des renards.

     Le château dâte du XIIIème siècle, il est l'ainé et le père du Haut Koenigsbourg.

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 07:06

     L'histoire de Sainte Odile (67) commence vers l'an de grâce 650. Aldaric, alors duc d'Alsace, vivait dans son château de Hohenbourg sur l'actuel emplacement du couvent. C'était un homme rude et violent qui n'hésitait pas à oxcire quiconque osait se rebeller contre son autorité. En cette époque troublée du Haut Moyen-Âge, en pleine période mérovingienne, il était particulièrement utile d'être craint pour assoir son autorité. Il était marié à une femme, douce et pieuse qui attendait un enfant. Cet enfant ne pouvait être qu'un fils pour succéder à son père. Mais voilà, Berenswide mis au monde une fille et qui, comble de malheur, était aveugle!

     La tradition voulant que les enfants handicapés soient éliminés, Aldaric ordonna d'abandonner cette enfant dans la forêt pour servir de pâture aux loups. Berenswide eut pitié d'elle et confia l'enfant à une servante pour qu'elle la mette en sécurité sans que son père soit au courant. C'est ainsi que l'enfant grandit dans un lieu appelé Balma jusqu'à ses 12 ans.


    L'évêque de Ratisbonne, Saint Ehrard, baptisa la fille qui eut le nom d'Odile. Un premier miracle se produisit car elle recouvrit la vue. Ce miracle décida Odile à se consacrer à Dieu et elle émit le souhait de rencontrer son père.

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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 08:00

     Me promenant, une fois de plus sur les hauteurs Vosgiennes.. je suis tombé un jour sur une enceinte pierreuse serpentant à travers la forêt, que j’ai suivi sur quelques centaines de mètres pour aboutir sur le rocher du Maennelstein, splendide promontoire qui s'avance sur la plaine d'Alsace. Qu’ai je suivi ?? Le fameux mur paien du Mont Ste Odile…. Je ne pouvais passer à côté dans ce blog…

 

     Au fait d'où vient ce nom de Païen ? : C'est Léon IX qui lui a donné son nom au XIème siècle car il date de l'époque pré-chrétienne, une époque qualifiée de païenne.


 

 

 

 

     A quoi servait-il ? deux thèses se confrontent : le mur en tant qu'enceinte défensive et le mur en tant qu'enceinte cultuelle. Je privilégierais plutôt la deuxième théorie car elle serait plus en phase avec ce que l'on peut découvrir en étant sur place. A chacun de se faire une idée sur la chose. Voici ma théorie : La plupart des lieux de culte chrétien actuels ont été édifiés à l'endroit même où, avant, il existait déjà un temple où un lieu sacré vénéré et fréquenté par les peuplades anciennes, Celtes et Alamanes.

     Pour mieux faire accepter le christianisme, ces lieux ont été christianisés. Les saints de tout acabit ne sont-il pas les remplaçants chrétiens des anciens dieux ?

     Il en a été de même pour les jours de fête : Noël - ancienne fête celtique du solstice d'hiver, la Toussaint - fête celtique des morts etc. En fin de compte il y a eu une continuité entre la vénération païenne et la chrétienne. La transition s'est faite en douceur. Ici au Mt Ste Odile on peut retrouver cette continuité.

     En effet, certains historiens et archéologues ont affirmé qu'à cet endroit se trouvait un temple solaire, culte lié au soleil, à la lumière. Sainte Odile n'apporte-t-elle pas la lumière aux aveugles ? On peut facilement y voir un rapprochement entre une ancienne déesse solaire et Sainte Odile. Si c'est le cas, pourquoi le mur païen ne serait-il pas l'enceinte qui protégeait la montagne sacrée, vouée à l'adoration du soleil ou des astres ?

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8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 06:00

     L’endroit ne manque ni de charme, ni de romantisme. Les plus courageux s’y rendront à pied, au départ de Geispolsheim-village, à travers les trois kilomètres du paisible chemin forestier que les connaisseurs appellent « Bliedlottweg ». À gauche d’une allée ombragée, se dresse une croix votive en grès des Vosges, datée de 1806. Du fossé et de l’enclos qui entouraient le chapelle de Hattisheim, ne subsistent plus qu’un petit pont et un porche surmonté d’une pietà en pierre. Dans un des battants du portail, une plaque métallique perforée de caractères majuscules marque les premières lettres du Pater noster, moyen mnémotechnique de retenir le Notre Père en latin. Car la séduction bucolique du site ne devrait pas faire oublier aux promeneurs qu’ils se trouvent dans un lieu de pèlerinage et de recueillement.

 

     La chapelle Notre-Dame de Hattisheim est tout ce qui subsiste de l’un de ces villages ou hameaux agricoles, aux alentours de l’actuel Geispolsheim, du nom de Strassheim, Kuhresheim ou Lutzelbruch, disparus au fil des guerres, notamment de celle de Trente ans (1618-1648). D’après la chronique rapportée par le curé Truttman, l’origine du sanctuaire remonte à l’année 1300 : « La Vierge Marie serait apparue à un jeune de Hattisheim qui gardait les chevaux dans les prés communaux. Le pâtre décida alors, par dévotion personnelle, de construire un modeste oratoire et y plaça une statue de la mère du Christ. » Détruite une première fois par les Armagnacs en 1445, la chapelle de Hattisheim fut reconstruite quatre ans plus tard. Ravagé par un incendie en février 1833, l’édifice fut rebâti aux frais des habitants de Geispolsheim et régulièrement entretenu et restauré au siècle dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 05:04

    

     Village recomposé de 70 maisons paysannes authentiques, métiers et fêtes traditionnels, champs et jardins, manèges anciens, étendu depuis peu à « Clair de mine », spectaculaire exploration d’une ruine industrielle, l’Ecomusée d’Alsace est le parc du monde d’hier et de demain.

 

 

 

 

    

     Les nombreuses animations, le "Festival international de la maison", la nature préservée, en font un lieu de visite et de séjour totalement dépaysants...

    Et oui, mais malheureusement les caisses sont vides, il faut renflouer, et les autorités ont décidé de licencier du personnel... dommage pour un fleuron du tourisme alsacien..

 

  

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5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 05:34

     Et oui, ils sont réouverts depuis fin novembre... rassurez vous pour la neige, ces photos ont été prises l'année dernière...

      Le sapin de Strasbourg... le plus haut sapin de Noël de toute la France....

     Que s'est beau...je verserai presque une larme si tout n'était pas orienté commerce, et que la réelle fête, elle, s'efface doucement......

 

     Je vous invite à consulter mon autre article à ce sujet... Bonne visite à vous si vous vous rendez là bas... atttention, la gare est en travaux... cause arrivée du TGV, et oui, on se met doucement à la page...

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 14:02

Une petite histoire de La fontaine, inspirée des chemins Bellachons (87)

"Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
Qu'elle fait aller la machine,
S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine,
Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l'empressée ; il semble que ce soit
Un Sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ;
Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
Le Moine disait son Bréviaire ;
Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;
C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait !
Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,
Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S'introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés."

 

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 12:00

    

    

     Oradour sur Glane (87) a été détruit pendant la seconde guerre mondiale, le 10 juin 1944. Ce village du Limousin a été le théâtre d'une exécution systématique de la part des Waffen S.S., faisant officiellement 642 victimes. Oradour-sur-Glane a été rayé de la carte, un après-midi de juin, quatre jours après le débarquement en Normandie. Conservé en état de ruine, ce village fantôme reste le témoin d'un crime odieux...

 

 

 

 

 

 

     Situé à une vingtaine de kilomètres au nord ouest de Limoges, le lieu est saisissant. Le village entier a été conservé, les rails du tramway sont encore en place. De nombreuses carcasses de voitures résistent encore à la rouille, tout comme quelques objets domestiques restés dans les maisons.

 

 

 

 

 

 

     Plusieurs sensations s'affrontent lors de la visite. On parcourt un lieu témoin, une preuve matérielle d'un massacre. Pourtant les ruines d'Oradour dégagent encore, le charme d'un village des années 1940, un village de la campagne limousine. La disposition des bâtiments, les façades encore debouts, nous rappellent ce qu'était ce village, et on peut alors s'imaginer l'ambiance qu'il pouvait y avoir.

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